[Guide] Malaisie : les îles Perhentian pour les gens à l’arrache (comme nous)

En voyage, il y a ceux qui bookent transports et hôtels plusieurs jours voire semaines à l’avance. Et puis il y a ceux qui sont plutôt du genre :  « boh on verra bien sur place » … (cela marche aussi avec les visas !). Si comme nous vous faites partie de la seconde catégorie voici notre petite expérience des îles Perhentian.

Comment y aller ? 


Mieux vaut dormir la veille à Besut (on ne vous conseillera pas l’hôtel pourri que nous avons dégoté) et prendre le bateau de 7h du mat qui permet d’arriver assez tôt sur l’île pour organiser son séjour tout en profitant de sa journée.
Nous avons négocié le prix du trajet en bateau a 60 ringgits aller/retour. Peut-être parce qu’il avait plu les 4 derniers jours et que l’île était un peu désertée par les touristes.

Peut-on y aller avec des vélos ? 


Plusieurs cyclo-voyageurs nous ont déconseillé cette option. Et effectivement, il est impossible d’embarquer sa monture sur les speedboat. Il n’y a pas d’espace, la traversée consiste à se serrer sur des petites banquettes. Et une fois la séance de tape-cul commencée (la mer était assez agitée) vous comprendrez rapidement que cette option est plus dangereuse qu’autre chose. Nous avons donc laissé nos vélos en lieu sûr au poste de police de Besut grâce au tuyau d’un cycliste rencontré via le réseau warmshowers. De quoi partir l’esprit léger…

Se loger sur les Perhentian


Avant de poser les pieds sur ces îles paradisiaques, nous étions un peu stressés par nos lectures sur Internet sur Trip advisor ou des blogs. Nous avions l’impression de nous embarquer sur des îles attrape touriste où des taudis infestés de vermines sont loués à prix d’or.
Notre expérience a démontré le contraire… Les prix sont certes plus élevés que sur le continent (difficulté d’approvisionnement et attrait touristique obligent) mais nous avons réussi à trouver, sans avoir réservé au préalable, une chambre propre avec ventilateur, petit balcon, salle de bain privative et petit dej compris à 120 ringgit la nuit au Matahari hostel à Long beach sur Pulau Kecil (petite île). Il est certainement possible de trouver encore en-dessous de ce budget. A noter que sur l’île il n’y a pas d’électricité, à Matahari nous avions le jus grâce à des groupes électrogènes de 19h à 9h30 / 10h.
Ce qu’il faut décider avant de débarquer, c’est surtout l’île qui correspond à vos attentes et votre budget. 
A savoir : 
Pulau Kecil (petite île) = l’île fréquentée par les backpackers avec des bars le long des plages. Elle abrite néanmoins 3 ou 4 plages de sable blanc isolées voire désertes. Selon nos observations, les prix sur Kecil oscillent entre 90 et 200 ringgit/nuit selon le niveau de service (clim ou pas, etc.).
Pulau Besar (grande île) = île plus familiale et pour les budgets plus importants. Les hôtels y sont plus luxueux et plus chers. Nous n’avons pas eu l’occasion d’y aller à part pour observer les tortues à Turtle point.

Nos coups de cœur sur l’ile 


©yeswecycle

Voir le coucher du soleil à Romantic beach chez « Perhentian Rosemary café ».
Cette cantine du midi tenue par une petite famille adorable ferme au coucher du soleil ce qui laisse le temps d’y siroter un jus de fruit frais en regardant le soleil s’enfoncer tranquillement dans la mer. Courez y manger le midi aussi.

©yeswecycle

Faire un tour de snorkelling sur les iles Rawa et King Kong.
C’est reparti pour une séance de tape cul en bateau mais les bleus aux fesses en valent la chandelle.  Une fois la tête sous l’eau c’est un vrai spectacle en colorama qui s’offre à vous. Poissons arc en ciel, poissons clowns, forêt de corail…
Compter 60 ringgit par personne

La plage Turtle beach sur Pulau Kecil ©yeswecycle

La plage Turtle beach
Eaux turquoises, cocotiers plongeant sur la plage de sable blanc, chapelet de rochers devalant dans la mer et l’impression d’être seuls au monde. Nous y avons nagé avec les requins ! Possibilité d’y accéder en 40 minutes de marche depuis Long beach ou en bateau taxi (mais nous avons préféré marcher à travers la jungle au milieu des varans et des papillons!)
Ce qu’on a moins aimé
La saleté de l’île. Il n’y a pas d’eau courante, sur les Perhentians. Résultat, les bouteilles en plastique pullulent partout, sur les chemins, la plage, dans l’eau… Pour limiter les déchets, une fontaine pour recharger ses gourdes est disponible au Amelia coffee sur Coral bay. Compter 1 ringitt/litre.

©yeswecycle

Comments are Disabled